L’Atelier Cyrille Mercadier vous propose ses services de vente, location et réparation de clarinettes à Paris depuis 1995.
Nous effectuons toutes les réparations, révisions, remises à neuf, modifications dans notre atelier.
Vous pouvez choisir votre nouvelle clarinette parmi notre large stock. Nous avons un studio d’essai qui vous permet de tester autant de clarinettes que vous le souhaitez, en toute tranquillité !
Nous proposons de nombreuses clarinettes à la location, notamment pour les débutants. Une remise est appliquée si vous achetez une clarinette à l’issue de la location.
Pour obtenir un devis, un rendez–vous, ou pour toute demande d’information, contactez-nous par téléphone au 01 42 93 54 93.
Vous pouvez également nous envoyer un email à cyrille.mercadier@gmail.com
L’Atelier vous accueille du lundi au vendredi, de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 18h30. Nous sommes fermés le samedi et le dimanche.
L’Atelier est situé au 46 rue de Moscou, 75008 PARIS.
Nous sommes à proximité de la gare Saint Lazare, ainsi que des stations de métro « Rome » (ligne 2), et « Europe » (ligne 3).
Voici notre liste de prix pour la rentrée 2024. N’hésitez pas à nous contacter pour plus de précisions et de conseils.
La clarinette est un instrument fragile, il faut donc la traiter avec une grande attention.
Il faut absolument que les lièges d’emboîture soient bien imprégnés de graisse: si les lièges sont secs, ils se rétractent et provoquent des fuites, donc des problèmes d’émission, surtout dans le clairon, et même de justesse et d’homogénéité.
La meilleure graisse à liège est « la Tromba », 5 Euros le pot chez tous les spécialistes d’instruments à vent (C’est la graisse que l’on utilise en fabrication chez Buffet-Crampon).
Il est très important de sécher la clarinette.
Le mélange de condensation et de salive est néfaste pour le bois et les tampons. Une clarinette qui n’est jamais essuyée intérieurement peut moisir et les tampons se détériorer très rapidement.
Il n’y a pas de sens pour l’essuyage. Ce n’est pas en passant un écouvillon dans la perce que l’on use celle-ci. Il faudrait un très grand nombre de dizaines d’années pour modifier le diamètre de la perce d’une clarinette uniquement en passant 2 ou 3 fois par jour un écouvillon doux de laine, coton ou peau de chamois. A l’inverse, la clarinette dont la perce n’est pas essuyée risque de gonfler, le bois risque d’éclater provoquant des fentes. Je ne peux pas passer sous silence le fait que la clarinette, rangée humide dans son étui, est exposée à d’autres dégradations encore : ressorts rouillés (qui risquent de casser : prévoir des élastiques), tampons humides et gonflés (qui risquent de se décoller : prévoir petit outillage).
Il ne faut pas oublier de démonter la clarinette chaque jour, sinon les lièges se tasseraient avec les conséquences mentionnées au début.
La clarinette est maintenant rangée dans son étui, bien sèche et lièges graissés. Il faut penser à présent à l’entretien hebdomadaire, voire mensuel, de l’instrument.
A long ou court terme, l’on constate l’apparition de jeu latéral ou axial, plus ou moins important dans les clés. Ce jeu a plusieurs causes :
– le fait que le bois ait gonflé ou se soit rétracté
– l’usure normale du métal par frottement
– la manière dont le clarinettiste manipule son instrument
Le problème est le suivant : pour que le bouchage soit parfait, il faut que le tampon une fois posé sur son emplacement ne puisse pas se déplacer latéralement car cela, bien sûr, compromettrait son étanchéité. S’il y a du jeu dans la clé, ne serait-ce que 2 dixièmes de millimètre, le tampon n’a pas de place fixe sur son emplacement, et risque de ne pas boucher correctement. Que faire ? Les spécialistes de la réparation, que j’appellerai facteurs, disposent de toutes sortes d’outils qu’ils se fabriquent eux-mêmes dans la mesure où ceux-ci ne se trouvent pas dans le commerce : pinces à étirer le métal pour les clés à axes, petites fraises de diamètres différents pour les clés montées sur vis à pointes. Il est donc difficile de faire face à ce problème soi-même ; il faut donc ici faire confiance aux professionnels.
D’autre part, le jeu occasionne des bruits de clés, très désagréables. Dans ce cas, il est possible d’intervenir soi-même, en huilant les clés à tous les points de frottement. J’utilise pour ma part une huile relativement épaisse, style huile de moteur de voiture. En effet, ces huiles sont conçues pour favoriser les frottements tout en limitant l’usure au maximum. Elles me semblent donc parfaitement indiquées pour cet usage.
Cela ne dispense pas, bien entendu, de retirer les jeux. Je ne connais pas d’autres manières pour rendre la mécanique le plus insonore possible et ce de manière durable, sans parler des problèmes de bouchage mentionnés plus haut.
Je pense qu’il est bien de savoir démonter les clés de son instrument. Cela permet de mieux nettoyer clés et bois, de changer éventuellement un liège tombé ou écrasé, un tampon ou un ressort… Cela nous amène à la deuxième partie de l’entretien occasionnel, le nettoyage des trous.
Pour cela, le musicien doit être capable de démonter lui-même les clés (avant de commencer la 1ère fois, prévoir un plan de démontage, classer les vis et noter le sens de tension des ressorts).
La clé une fois démontée, il faut entortiller une bandelette de tissu sur un petit crochet, style crochet à ressorts (en vente chez les marchands d’instruments de musique), mouiller le tout à l’eau et l’introduire dans le trou en tournant. En ressortant l’ensemble, on pourra être surpris de l’état de saleté du tissu et on pourra constater que le nettoyage des trous est primordial pour l’émission et la justesse.
Le fait que les trous se salissent a selon moi plusieurs causes. La nature de la salive est la plus importante. Un clarinettiste dont la salive contient beaucoup de particules (calcaire, enzymes…) a plus de chances d’obstruer ses trous à court terme, et devra nettoyer ceux-ci plusieurs fois par an ; une fois que les trous commencent à s’obstruer, ils attirent la condensation qui remonte par capillarité sur le dépôt, jusqu’à l’extérieur du trou.
Voilà une toute première approche du problème de l’entretien de la clarinette.